Kinshasa : Pas une avenue sans église de réveil
Eglise de réveil http://www.forumdesas.org |
C’est rare aujourd’hui de retrouver une avenue sans église.
Actuellement à Kinshasa, capitale de la république démocratique du Congo,
les lieux de culte poussent comme des champignons et s’installent n’importe où
et n’importe comment.
Dans
les rues, coins des marchés tout comme partout ailleurs. Un constant est fait,
les prédicateurs ou les pasteurs, apôtres, bishop et autres transforment les
lieux de culte en lieu de festivité, de rencontre, de commerce tout comme les
maisons inachevées en église. Oubliant que leur mission principale est de
ramener les moutons égarés au bercail. Cette situation est devenue pour
certains comme une habitude et commence même à se normaliser.
D’après
certains pasteurs, la prolifération des églises n’est pas mauvaise en soi les
serviteurs de Dieu de ces églises doivent savoir qu’elles sont créées pour
enseigner la bonne nouvelle et doivent aider le pays à lutter contre l’injustice,
la corruption, le vol, la prostitution etc.
Selon
les informations à notre possession et les enquêtes menées, on constate que
chaque avenue regroupe au moins une église ou deux voir même quatre à cinq églises
dans une seule avenue. Avec la baisse du pouvoir d’achat des congolais, le
nombre des églises de réveil s’est accru spectaculairement souvent chacune
d’elles avec ses fidèles, ses propres enseignements et sa manière particulière
d’interpréter la bible ; c’est pourquoi nous retrouvons beaucoup d’hommes
devenus Bishops, Pasteurs, évangéliste, diacre, etc.
Ces
églises peuvent se substituer à l’Etat en s’estimant apporter les solutions a des
problèmes liés à la misère et l’injustice sociale. Ils abusent de leurs membres
par des stratagèmes théologiques très absurdes, poussant ces derniers de dépenser
de fortes sommes d’argent dans le but de sceller les bénédictions, et surtout
elles s’érigent même le droit, de diligenter la vie
quotidienne en déterminant la prospérité familiale ou matérielle de leurs
membres, qui s’appauvrissent d’avantages.
Les
observateurs avertis s’inquiètent de cette situation qui bat son plein, et
demandent si cela ne nous montre les signes de la fin du monde.
BADOKANIKO Eric
Commentaires
Enregistrer un commentaire